Cette étude de cas documente les savoirs, connaissances et pratiques indigènes et traditionnelles en agroécologie Dans la zone forestière du Cameroun, les communautés riveraines des forêts pratiquent l’agriculture de forêt (communément appelée agriculture itinérante sur brûlis) pour la mise en valeur des terres (s’appuyant les champs, jachères, plantations et forêts), assurer le contrôle social des terres et des ressources et la mobilisation des moyens d’existence nécessaires pour la subsistance familiale. Prenant appui sur le cas des pratiques agro-écologiques dominantes dans les régions du Centre et Sud, et sur la base de la théorie, l’observation, des entretiens et d’un atelier d’analyse participante avec les détenteurs de ces savoirs et pratiques, l’étude explore les racines socio-culturelles des savoirs et pratiques appliquées en agroécologie et dégage les points d’attention qui permettraient d’actionner de nouveaux rapports et nouvelles démarches dans la prise de décision entre les réponses scientifiques, et les trajectoires des savoirs et pratiques traditionnels et locaux d’appui à la résilience agro-écologique.
