Les maires francophones s’engagent pour la Protection de l’environnement
Au terme de leur rencontre, ils ont pris un certain nombre de résolutions, dont l’interdiction de toute activité dans des zones à risques.
Quatre axes sont au centre des recommandations sorties du séminaire sous-régional de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) sur le thème : « Villes d’Afrique centrale et changements climatiques ». Rencontre qui s’est déroulée à Douala au Cameroun, du 23 au 25 juin 2014. Premier axe, connaître l’évolution des paramètres climatiques à l’échelle locale. Cela implique une formation des élus et des cadres au montage et au suivi de projets, à une collaboration avec des instituts spécialisés pour la collecte et l’analyse des données.
En second lieu, il faudrait connaître les risques environnementaux. D’où la nécessité d’interdire l’occupation des zones à risques, de mettre en place un système de veille, d'encourager le reboisement des zones sensibles avec des espèces adaptées aux conditions locales. Les Maires se sont aussi mis d'accord sur la nécessité de valoriser les bas-fonds, de créer des jardins ou des activités maraîchères, d’intervenir sur des facteurs aggravants tels que les feux de brousse, de limiter des abattages, d’introduire des taxes environnementales, d’élaborer des stratégies d’adaptation communautaires et du susciter la participation des populations et des associations.
Un autre point débattu, c’est celui de la gouvernance. Il s’agit pour les pays de la sous-région de mener des plaidoyers auprès des Gouvernements et des Parlementaires, en vue de la création des lignes budgétaires dédiées aux changements climatiques. Enfin, il faut faire de la sensibilisation dans les écoles en insérant tout un programme sur le climat. Dans son allocution de clôture mercredi, le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, a remercié les participants venus du Cameroun, du Tchad, de la République centrafricaine, du Gabon, de Sao Tome et Principe, de la République Démocratique du Congo, ainsi que des structures privées partenaires. La prochaine rencontre des membres de cette association est prévue en fin d’année.